VGM : définition, taux élevé et bas

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Le Volume Globulaire Moyen (VGM) est un paramètre indispensable dans l’analyse des prises de sang. Cet indicateur permet de mieux comprendre la taille moyenne des globules rouges et de détecter d’éventuels troubles sanguins ou carences. Cet article explore ce qu’est le VGM, ses implications et les actions à entreprendre en cas d’anomalies.

Le VGM, ou Volume Globulaire Moyen, correspond à la taille moyenne des globules rouges circulant dans le sang. Ces cellules, aussi appelées hématies, jouent un rôle crucial : elles transportent l’oxygène vers les organes grâce à l’hémoglobine.

Les valeurs de référence pour le VGM sont généralement comprises entre 80 et 100 fL (femtolitres). Ces seuils peuvent varier légèrement en fonction des laboratoires et des équipements utilisés. Un VGM en dehors de ces plages peut indiquer des anomalies comme une anémie ou d’autres troubles.

Le VGM est systématiquement inclus dans une numération formule sanguine (NFS), un examen de routine prescrit dans de nombreuses situations :

• Diagnostic d’une anémie : un faible taux d’hémoglobine peut être lié à une anomalie de la taille des globules rouges.
• Bilan médical complet : lors d’un check-up annuel, le médecin peut prescrire une NFS pour évaluer l’état de santé général.
• Symptômes inexpliqués : fatigue chronique, essoufflement ou pâleur peuvent motiver une exploration approfondie.
• Suivi de traitements ou de pathologies : certaines maladies chroniques ou traitements (notamment en oncologie) impactent les paramètres sanguins.

En résumé, le VGM est un marqueur central pour détecter et analyser de nombreuses affections, en particulier les anémies.

Un VGM supérieur à 100 fL est une condition appelée macrocytose, qui signifie que les globules rouges sont plus grands que la normale. Cela peut refléter un déséquilibre métabolique ou une pathologie sous-jacente.

• Carences en vitamine B12 ou en folates : ces vitamines sont essentielles à la production normale des globules rouges. Leur absence peut ralentir leur maturation, augmentant ainsi leur taille.
• Alcoolisme : l’alcool affecte directement le métabolisme des cellules sanguines.
• Maladies hépatiques : les troubles du foie, comme la cirrhose, peuvent provoquer des anomalies dans la composition du sang.
• Maladies hématologiques : certaines conditions comme les myélodysplasies ou les leucémies peuvent entraîner une macrocytose.
• Effets secondaires médicamenteux : certains traitements, tels que les chimiothérapies ou les antirétroviraux, modifient la taille des globules rouges.

1. Consulter un médecin : une macrocytose nécessite toujours un bilan approfondi pour identifier la cause.
2. Adapter l’alimentation : augmentez votre apport en vitamine B12 : poissons, œufs, produits laitiers. Consommez des aliments riches en folates : légumes verts à feuilles, fruits secs, agrumes.
3. Réduire l’alcool : une consommation excessive d’alcool aggrave les anomalies sanguines.
4. Effectuer un suivi régulier : dans le cadre de maladies chroniques ou de traitements lourds, des ajustements thérapeutiques peuvent être nécessaires.

Un VGM inférieur à 80 fL est appelé microcytose et traduit des globules rouges plus petits que la normale. Ce phénomène est souvent lié à une carence en fer ou à une mauvaise production d’hémoglobine.

• Carence en fer : l’anémie ferriprive est la cause la plus courante. Elle peut résulter d’une alimentation insuffisante en fer, de pertes sanguines importantes (règles abondantes, saignements digestifs) ou d’une mauvaise absorption intestinale.
• Maladies inflammatoires chroniques : ces affections réduisent la disponibilité du fer dans le corps.
• Pathologies génétiques : les thalassémies, par exemple, perturbent la production d’hémoglobine.
• Intoxication au plomb : une cause rare, mais grave, surtout chez les enfants.

1. Consulter un professionnel de santé : un médecin effectuera un bilan plus détaillé (ferritine, CRP, électrophorèse de l’hémoglobine) pour comprendre la cause.
2. Corriger une carence en fer : consommez des aliments riches en fer : légumineuses, légumes verts, céréales complètes. Prenez des suppléments en fer si prescrits par un médecin.
3. Traiter la cause sous-jacente : qu’il s’agisse de pertes de sang ou d’une maladie chronique, un traitement adapté est essentiel pour normaliser la VGM.

L’hématocrite est le pourcentage du volume sanguin occupé par les globules rouges. Le VGM, quant à lui, indique la taille moyenne de ces globules rouges. Ces deux paramètres sont interdépendants.

Le VGM est calculé après la réalisation d'un hémogramme à partir de l'hématocrite (Ht) et de la numération globulaire (NG), selon la formule VGM = Ht x 10 / NG.

• Hématocrite élevé avec VGM normal : peut indiquer une déshydratation, car le volume sanguin total est réduit.
• Hématocrite bas avec VGM faible : souvent signe d’une anémie ferriprive.
• Hématocrite normal avec VGM élevé ou bas : oriente le médecin vers d’autres causes, comme des carences nutritionnelles ou des maladies spécifiques.

Ces deux données sont essentielles pour interpréter les anomalies sanguines et poser un diagnostic précis.

En conclusion, le VGM est un indicateur essentiel pour évaluer la santé des globules rouges et diagnostiquer diverses pathologies. Un suivi attentif de ce paramètre permet de détecter rapidement des carences ou des maladies sous-jacentes. En cas de doute ou d’anomalie sur vos résultats, n’hésitez pas à consulter un médecin.