Herpès vaginal : symptômes, transmission et traitement

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L'herpès vaginal est une infection sexuellement transmissible (IST) fréquente, causée par le virus de l'herpès simplex (HSV). Cette maladie peut être source d'inconfort physique et émotionnel, notamment en raison des poussées récurrentes et du stigma qui l’entoure. Comprendre ses symptômes, ses modes de transmission et les traitements disponibles est essentiel pour mieux gérer cette infection et éviter sa propagation.

Les symptômes de cet herpès génital varient en fonction des personnes et de la phase de l’infection. Certains individus sont porteurs du virus sans présenter de signes visibles, tandis que d’autres développent des symptômes plus marqués. L'herpès génital évolue en plusieurs phases : la primo-infection, les récurrences et les phases asymptomatiques.

Lors de la première infection par le virus de l’herpès, les symptômes peuvent être plus intenses et durer jusqu'à 2 à 3 semaines. On observe généralement :

• Des lésions cutanées douloureuses : des petites vésicules remplies de liquide apparaissent sur la vulve, le vagin, le périnée, l’anus ou même à l’intérieur du vagin. Ces vésicules éclatent et laissent place à des ulcères douloureux.
• Des démangeaisons et une sensation de brûlure : particulièrement dans la zone génitale.
• Des douleurs lors de la miction (dysurie) : car l’urine peut irriter les lésions ouvertes.
• Une fièvre et des symptômes grippaux : fatigue, douleurs musculaires et parfois gonflement des ganglions lymphatiques de l’aine.

Après la primo-infection, le virus de l’herpès reste dans l’organisme sous une forme dormante dans les ganglions nerveux. Il peut se réactiver à tout moment en cas de :

• Stress, fatigue ou maladies affaiblissant le système immunitaire.
• Règles ou changements hormonaux.
• Exposition au soleil ou au froid.

Les poussées récurrentes sont souvent moins sévères et de courte durée (7 à 10 jours). Elles sont généralement précédées de symptômes annonciateurs : picotements, brûlures ou sensations de tiraillement dans la zone génitale.

L’herpès vaginal peut être transmis même en l’absence de symptômes, car le virus peut être éliminé de manière intermittente par les muqueuses génitales. C'est ce qu'on appelle la sécrétion virale asymptomatique, ce qui explique pourquoi la transmission du virus reste fréquente, même entre partenaires qui ne présentent aucune lésion visible.

L’herpès vaginal est une infection sexuellement transmissible qui se transmet par contact direct avec une personne porteuse du virus.

Le virus se transmet par :

• Les rapports vaginaux et anaux avec une personne infectée.
• Le sexe oral avec une personne porteuse de l’herpès labial (bouton de fièvre). Le HSV-1 (herpès labial) peut provoquer une infection génitale après une fellation.
• Le contact entre les muqueuses et les fluides corporels infectés.

Même sans pénétration, l’herpès peut être transmis par :

• Des frottements peau contre peau avec une zone infectée.
• Le partage de sextoys non désinfectés.

Lors d’un accouchement vaginal, une mère porteuse du virus peut transmettre l’herpès à son bébé, ce qui peut être grave pour le nouveau-né (herpès néonatal). Un suivi médical rigoureux est nécessaire pour limiter ce risque.

L’herpès vaginal ne peut pas être éradiqué, mais il existe des traitements pour réduire les symptômes et limiter les récidives.

Les médecins prescrivent des médicaments antiviraux pour stopper la réplication du virus :

• Acyclovir (Zovirax).
• Valaciclovir (Valtrex).
• Famciclovir (Famvir).

Ces traitements peuvent être pris de deux manières :

• Traitement ponctuel : en cas de poussée, une prise sur 5 à 10 jours permet de réduire la durée et la sévérité des symptômes.
• Traitement suppressif : pour les patients ayant des poussées fréquentes (plus de 6 par an), une prise quotidienne d’antiviraux réduit la fréquence des récidives et le risque de transmission.

• Éviter de toucher les lésions pour ne pas propager le virus à d’autres parties du corps.
• Nettoyer la zone infectée avec de l’eau tiède et un savon doux.
• Appliquer des compresses froides pour soulager les démangeaisons.
• Porter des sous-vêtements en coton et éviter les vêtements serrés.

• Réduire le stress grâce à des techniques comme le yoga ou la méditation.
• Avoir une bonne hygiène de vie : alimentation équilibrée, sommeil suffisant, sport modéré.
• Éviter les déclencheurs comme l’exposition excessive au soleil ou à la chaleur.

Il existe plusieurs mesures pour réduire le risque de contamination :

1. Utiliser des préservatifs et digues dentaires : le préservatif réduit le risque, mais n’offre pas une protection totale, car l’herpès peut se transmettre par contact avec les zones non couvertes. Les digues dentaires peuvent être utilisées lors du sexe oral.
2. Éviter les rapports sexuels lors des poussées : lorsque des lésions sont présentes, le risque de transmission est maximal. L’abstinence temporaire est recommandée jusqu’à la guérison complète.
3. Informer son/sa partenaire : une communication honnête permet à chacun de prendre des précautions et de décider ensemble des mesures de protection.
4. Opter pour un traitement antiviral en cas de récidives fréquentes : les traitements suppressifs permettent de réduire la transmission à un partenaire.

En conclusion, l’herpès vaginal est une infection fréquente mais gérable grâce à un bon suivi médical et des mesures préventives adaptées. En cas de symptômes ou de doute, il est recommandé de consulter un médecin. Vous pouvez prendre rendez-vous sur Charles.co pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et obtenir un traitement adapté.