Cancer testicule : symptômes, diagnostic, survie et traitements

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Le cancer du testicule est un type de cancer relativement rare, mais c’est le cancer solide le plus fréquent chez les hommes jeunes. Il est essentiel de connaître ses symptômes, les outils de diagnostic, les chances de survie et les options de traitement pour détecter et traiter cette maladie à temps.

Le cancer du testicule peut rester asymptomatique dans ses premiers stades, ce qui le rend parfois difficile à détecter sans un auto-examen régulier. Cependant, certains signes peuvent alerter et nécessitent une consultation médicale rapide :

• Bosse ou gonflement du testicule : une masse dure indolore sur un testicule est souvent le premier signe.
• Sensation de lourdeur : certains hommes ressentent une gêne ou un poids inhabituel dans le scrotum.
• Douleurs dans le testicule : une douleur persistante ou un inconfort au niveau des testicules ou de l’aine peut survenir, bien que cela soit plus rare.
• Changements physiques : une augmentation rapide ou inhabituelle de la taille d’un testicule est également un signe possible.
• Symptômes avancés : en cas de propagation, des douleurs abdominales, lombaires ou même une gêne respiratoire peuvent apparaître.

Le cancer testiculaire est divisé en trois stades principaux :

• Stade 1 : la tumeur est limitée au testicule, sans propagation aux ganglions ou à d’autres organes.
• Stade 2 : le cancer s’est propagé aux ganglions lymphatiques proches de l’abdomen.
• Stade 3 : les métastases ont atteint des zones plus éloignées, comme les poumons, le foie ou, dans de rares cas, le cerveau.

Identifier le stade permet de personnaliser le traitement et d’évaluer le pronostic.

L’échographie testiculaire est l’examen de référence pour diagnostiquer un cancer du testicule. Ce test, rapide et indolore, joue un rôle déterminant dans la détection précoce.

Comment fonctionne l’échographie ?

Elle utilise des ondes sonores pour créer une image en temps réel des testicules. Elle permet de :

• Déterminer si une masse est liquide (comme un kyste bénin) ou solide (ce qui est plus préoccupant).
• Identifier l’emplacement précis et la taille de la tumeur.
• Évaluer l’état des tissus environnants.

Les examens complémentaires

En cas de suspicion de cancer, d’autres tests peuvent être nécessaires :

• Analyses de sang : elles permettent de détecter des marqueurs tumoraux, comme l’alpha-foetoprotéine (AFP), la bêta-hCG et la LDH. Ces protéines spécifiques augmentent souvent en cas de cancer testiculaire.
• Scanner ou IRM : ces examens sont utilisés pour évaluer une éventuelle propagation à d’autres organes.

Ces étapes sont essentielles pour poser un diagnostic précis et définir le plan de traitement.

La question de la survie face à un diagnostic de cancer est souvent source d’angoisse. Heureusement, le cancer du testicule est l’un des cancers les plus traitables, avec un excellent pronostic, même dans les cas avancés.

Les taux de survie selon le stade

• Stade 1 : lorsque le cancer est détecté précocement, plus de 95 % des hommes survivent au moins 5 ans après le diagnostic.
• Stade 2 : avec un traitement adapté (chirurgie et chimiothérapie), environ 90 % des patients ont de très bonnes chances de survie.
• Stade 3 : même si le cancer s’est propagé, les traitements modernes permettent des taux de survie de 70 à 80 %.

Ces excellents résultats sont dus à la grande sensibilité du cancer testiculaire aux traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie.

Un suivi à long terme

Après un traitement réussi, les patients doivent continuer un suivi régulier pour détecter d’éventuelles récidives ou gérer les effets secondaires des thérapies.

Le cancer du testicule touche principalement les jeunes hommes, bien qu’il puisse survenir à tout âge. Voici les informations clés sur la tranche d’âge et les facteurs de risque :

Groupes d’âge concernés

• 15 à 35 ans : le cancer du testicule est le plus fréquent dans cette tranche d’âge.
• Enfants et seniors : bien que plus rares, des cas peuvent survenir avant ou après cette période.

Facteurs de risque

Certains hommes ont un risque accru en raison de :

• Antécédents familiaux : avoir un père ou un frère atteint augmente les chances de développer un cancer du testicule.
• Cryptorchidie : les hommes dont un testicule n’est pas descendu à la naissance présentent un risque plus élevé.
• Syndromes génétiques : certains troubles chromosomiques peuvent être associés au cancer testiculaire.

Le traitement dépend du stade et du type de tumeur, mais il est généralement efficace. Voici les options les plus courantes :

1. Chirurgie (orchidectomie) : le testicule atteint est retiré pour éliminer la tumeur et poser un diagnostic précis. Cette intervention est rapide et bien tolérée.
2. Chimiothérapie : utilisée pour détruire les cellules cancéreuses restantes, notamment en cas de métastases.
3. Radiothérapie : efficace pour traiter certaines formes spécifiques de cancer testiculaire (séminomes).
4. Surveillance active : dans les cas très localisés, un suivi régulier sans traitement supplémentaire peut être recommandé après la chirurgie.

Impact sur la fertilité

Le retrait d’un testicule n’affecte généralement pas la fertilité ou les niveaux hormonaux, car l’autre testicule compense. Cependant, des options comme la conservation de sperme peuvent être proposées avant le début des traitements.

Le cancer du testicule, bien que rare, nécessite une vigilance particulière. Une détection précoce permet d’obtenir un excellent pronostic dans la plupart des cas. Si vous remarquez un symptôme inhabituel ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à consulter un médecin.